La Chine produit 1 886 253 tonnes de thé par an, cela fait d’elle le premier pays producteur de thé au monde. Ses habitants consomment individuellement 0,95 kg de thé par an.
Les Chinois sont les premiers à avoir développé les différentes couleurs de thé et sont encore aujourd’hui les seuls à produire les thés jaunes et les pu’er.
Il n’existe pas de théier vert, blanc ou noir ! Les couleurs de thé proviennent de sa manufacture, des méthodes d’oxydation et de fermentation.
LE THÉ BLANC
Oxydation naturelle : le thé est étalé sur de grands tamis en bambou, à l’air libre, sous un soleil voilé. Un très léger processus d’oxydation commence alors, et donne sa couleur argentée au bourgeon.
LE THÉ JAUNE
Légère oxydation : le thé est emballé dans un tissu humide, pour qu’il s’oxyde légèrement, avant de subir une dessiccation, c’est à dire un séchage d’une quinzaine de minutes à 120°C.
LE THÉ VERT
Pas d’oxydation : le thé est séché tout de suite après la cueillette, dans de grandes bassines en fer ou en cuivre chauffées à 100°C empêchant toute oxydation.
LE OOLONG
Semi oxydation : les feuilles sont brassées délicatement, jusqu’à obtenir le taux d’oxydation désiré. Les oolong chinois sont connus pour leurs notes orales et végétales.
LE THÉ NOIR
Oxydation complète : le thé est étalé sur de grands plateaux en céramique, dans des pièces à la température contrôlée aux alentours de 20°C, ventilées à très forte humidité ambiante.
LE THÉ FUMÉ
Oxydation compléte : le thé fumé est un thé noir dont les feuilles, après l’oxydation, sont placées à sécher sur des claies de bambou au-dessus d’un feu de pin ou d’épicéa.
LE PU’ER
Fermentation : les pu’er sont des thés vert fermentés. Le pu’er cuit est aspergé d’eau et couvert sous de grandes bâches. Le pu’er cru est compressé en galette et continue sa fermentation naturellement.
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