à l'heure du thé

L’engagement militant des Jardins de Gaïa

19 mars 2015

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Chez Envouthé, il y a des marques de thé qui nous ont séduit par la qualité de leur thé, mais qui parlent également à notre cœur par leurs valeurs. C’est le cas de la marque Les Jardins de Gaïa, que vous avez peut-être pu découvrir dans la Box Elixir Fleuri ou la Box Do Tea Yourself. Il nous semblait évident lorsque nous avons commencé la sélection des thés pour la Box 4 tasses pour Shiva d’y inclure cette marque, dont le premier jardin de thé certifié Bio en 1995 est celui de Selimbong, en Inde.

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Une cueilleuse du jardin de Selimbong / Crédit photo : Les Jardins de Gaïa

Les origines des Jardins de Gaïa

Fondée un an plus tôt par Arlette Rohmer, cette marque française a cherché dès sa création à appliquer le célèbre conseil de Mahatma Gandhi « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. » Il s’agissait donc non seulement de faire découvrir des thés biologiques de qualité, mais également des thés produits de manière équitable. En effet, pour Arlette, « l’exploitation de l’Homme par l’Homme n’est pas une fatalité. Développer des relations commerciales harmonieuses, respectueuses de l’autre, sont des valeurs avec lesquelles nous ne transigeons pas. Cela nous demande plus d’efforts et de patience, mais le jeu en vaut la chandelle ».

Arlette Rhomer à une dégustation de thés

Arlette Rhomer à une dégustation de thés / Crédit photo : Junglam

L’engagement des Jardins de Gaïa pour le commerce équitable et le bio

Ainsi en 2014, pour les 20 ans de son existence, sur les 200 tonnes de thés et tisanes vendues par an par la marque, 70% sont issues du commerce équitable et 100% sont biologiques. Cette démarche environnementale et sociale ne s’arrête pas à la simple certification de leurs produits : Les Jardins de Gaïa s’engagent aussi à utiliser le plus possible de matières recyclées et recyclables tout au long de la chaîne de production, des jardins de thé aux étagères des supermarchés, et participent à une trentaine de projets en faveur du développement durable et des petits producteurs. Cela passe par exemple par le fait de se fournir en thé auprès de coopératives réunissant de petits producteurs, comme celles de Potong dans le Darjeeling.

Les jardins de thé escarpés du Darjeeling

Les jardins de thé escarpés du Darjeeling / Crédit photo : Les Jardins de Gaïa

L’engagement des Jardins de Gaïa pour la biodynamie

Un autre exemple est celui de leur engagement pour la biodynamie, une pratique de culture encore marginale. La biodynamie va plus loin que l’agriculture biologique, considérant les théiers, leur environnement mais également les hommes et les femmes qui les cultivent comme un tout organique, aux liens complexes. La bonne santé du tout dépend de la bonne santé de chaque “organe”, dans une relation symbiotique à laquelle cultivateurs et cueilleuses appartiennent.

Le label Demeter qui certifie les thés des Jardins de Gaïa

Crédit photo : Les Jardins de Gaïa

Les Jardins de Gaïa ont quelques jardins de thés biodynamiques, dont ceux de Selimbong, d’Oothu et de Putharjhora en Inde qui sont certifiés par le label Demeter, crée en 1932. Dans ces jardins, les cultures se diversifient : d’autres plantes, telles des épices, des légumes ou encore des arbres fruitiers se mêlent aux théiers, ce qui rend les sols plus robustes et en empêchent l’érosion, notamment dans les jardins à flanc de montagne du Darjeeling. Cassandre Maury explique ainsi l’engagement de la marque par rapport à la biodynamie : “Ne pas employer des traitements chimiques de synthèse ne suffit pas, car la terre s’appauvrit si l’on se contente de semer et de récolter. Il est essentiel de redonner à la terre ce quelle nous offre en lui rendant des éléments nutritifs dont elle a besoin pour son équilibre.”

Une cueilleuse du jardin de Putharjhora

Une cueilleuse du jardin de Putharjhora / Crédit photo : Les Jardins de Gaïa

La biodynamie est une pratique qui se développe également dans le vin, car elle permet aussi de produire des produits exceptionnels non seulement par leur respect de l’environnement, mais également et avant tout par leur qualité gustative. D’ailleurs, comme pour le vin, le monde du thé reconnaît certains terroirs d’exception. Ce n’est donc pas un hasard si le Darjeeling, surnommé “le champagne du thé” a également le droit à sa propre indication géographique protégée ! Les Jardins de Gaïa travaille avec 9 des 90 jardins enregistrés avec l’IGP Darjeeling, ces jardins étant également de ceux qui pratiquent la biodynamie.

Pour en apprendre plus sur les labels et certifications des produits Jardins de Gaïa : c’est ici.
Pour en apprendre plus sur la philosophie des Jardins de Gaïa : c’est ici.

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